Ôsaka
19/09/2013
Hier, nous avons pris la journée entière pour se faire une petite virée à Ôsaka. C'est ce qu'il faut au minimum pour avoir le temps de visiter tout ce qu'il y a d'intéressant là-bas. Et oui, Ôsaka est une grande ville, et comparé à elle Kyôto c'est petit.
Départ de bonne heure pour y être assez tôt. Nous avons pris le JR (Japan Railway) jusqu'à la gare centrale de Kyôto, puis une correspondance JR express jusqu'à Ôsaka Umeda. Il nous a fallu environ 1h pour y aller. Pas de chance, tout le long du trajet nous avons dû rester debout car il n'y avait plus de places assises !
A Umeda, nous avons commencé par chercher le Pokemon Center : à Tôkyô, il est gigantesque ; ici, il nous a fallu aller au 13 étage du Daimaru (grand immeuble que l'on trouve dans toutes les villes, à l'intérieur duquel on trouve des boutiques de fringues, des resto', parfois les sorties de métro...) : fort heureusement, il est possible de prendre escalator ou ascenseur pour monter ces 13 étages ;) Nous avons été un peu déçu, d'abord parce que le Pokemon Center ne correspond pas à l'étage entier (ben oui, on s'attend à un truc énorme, et y'a des rayons jouets...) ; ensuite, parce qu'on s'attendait à ce qu'il n'y ait que ça justement.
Sur la photo, on voit une petite partie du magasin. On y trouve de tout : des pochettes, des cahiers, des stylos, des Pokeball (avec des Pokemon aléatoires dedans, trooop bien !), des peluches, des porte-clés, des jeux, des livres, des chaussettes, des T-Shirt, des casquettes, des jouets, des puzzles... bref, tout ce dont vous rêvez ! Vous pouvez même vous déguiser en Sacha si vous le désirez. On ne sait plus où donner de la tête, ni quoi acheter ! Edouard aura été sage et n'aura acheté qu'une pochette Pikachu et un porte-clé Pikachu déguisé en samurai du Shinsengumi ! Mais... Nous reviendrons... "Pour vous jouer de mauvais tours !" XD
Nous sommes ensuite redescendus pour chercher les billets de métro, et nous avons pris une carte à la journée (possibilité d'utiliser tous les métros, le new tram et tous les bus du matin au soir pour 6€). Et direction Namba, yeaahh ! C'est que les souvenirs reviennent pour moi, tous ces bons moments passés il y a 4 ans :) Mes amis de l'époque me manquent, j'aurais aimé repartager cette journée avec eux.
Nous avons marché dans l'allée couverte de Ebisu, c'était déjà animé. Puis nous sommes arrivés sur l'allée découverte de Dotombori, l'allée principale, une des plus connues d'Ôsaka certainement, avec ses gros crabes qui bougent en haut des restaurants. Nous sommes allés sur le fameux pont, pourquoi est-il si apprécié je ne sais pas ; en tout cas, les grands immeubles l'entourant avec leurs pubs gigantesques ça m'impressionnera toujours. Voilà, sur l'image un beau gosse japonais qui présente je sais pas trop quoi ! Immense. A droite y'avait une pub pour H&M tout aussi immense. Si cette pub vous donne envie d'acheter ce je-ne-sais quoi, c'est que ça marche ;) Bref, ici, tout le monde prend la pose sur la gauche du pont, avec en arrière-plan le mec coloré qui court (à voir dans les photos), en posant à la japonaise bien sûr (les deux mains levés en signe de la victoire), ou en levant les bras au ciel comme le mec coloré qui court en arrière-plan. A notre passage, ça n'était pas trop bondé (si si, sur la photo on voit qu'il n'y a pas grand monde), mais le soir Ôsaka se transforme en un autre monde... Vous verrez.
Il était presque l'heure de manger. Nous avons donc sorti notre fameux Lonely Planet, et nous sommes partis à la recherche d'un fameux restaurant de Okonomiyaki (des sortes de galettes japonaises, à base d'une pâte et d'oeufs, avec de la laitue et autres légumes, et dans laquelle on met des crevettes, boeuf, porc, poulpe ou autre... et par-dessus lequel on met une sauce, de la mayonnaise et de la bonite séchée), mais pas de chance il était fermé. Nous sommes donc allés à la recherche d'un autre. Nous nous sommes installés autour d'une table au milieu de laquelle se trouvait une plaque chauffante, nous avons commandé nos okonomiyaki ; une fois prêts, la serveuse nous a déposé les galettes sur la table chauffante afin que cela reste chaud ; il ne reste plus qu'à découper, et déguster. J'ai entendu un japonais à une table derrière expliquer à des étrangers qu'il s'agissait d'une "pizza japonaise" ; on peut voir ça comme ça.
Une fois repus, nous sommes partis à la recherche du fameux Château d'Ôsaka. Le métro là-bas... C'est carrément l'enfer. Bondé tout le temps... Ça pue (comparé à Kyôto où ça sent super bon), et la clim marche moins bien. Un peu la galère, enfin surtout désagréable (sûrement mieux qu'à Paris cela-dit). Nous avons marché jusqu'à Ôsaka Jô. C'est marrant, il est situé au nord, donc dans le quartier des affaires ; les bâtiments sont immenses, certains ne sont qu'en vitres, c'est vraiment impressionnant ; puis d'un coup, on arrive au château, et là on a l'impression de changer de monde à nouveau. Par contre, ce qui est dommage c'est que du coup sur les points de vue, ben on a la ville, les grands bâtiments... et je trouve que le jardin entourant le château n'est pas exceptionnel, loin de là. C'est immense, mais pas super beau. On s'y perdrait cela dit. Et c'est tellement touristique que même fin septembre, hors saison, il y a tout plein de monde, des groupes et tout... Nous avons pu voir un vrai doji aussi, sûrement d'époque, dans lequel on peut s'exercer au judo, kendo et un autre art martial dont je ne me souviens plus le nom. Ainsi que de beaux petits sanctuaires. Le château est tout de même magnifique, mais il est décevant de savoir qu'il fut détruit et donc reconstruit en béton en 1931. Il n'est donc plus d'époque, bien que la reconstitution se soit faite à l'original. Ce bâtiment aura, dans l'histoire, été détruit 2 fois. Heureusement qu'il a survécu à la 2ème guerre mondiale, car comme on dit "jamais 2 sans 3" ! Pour le visiter cependant, il faut payer. A l'intérieur apparemment il y a des choses anciennes, et en haut une belle vue de la ville (enfin, belle... je ne sais pas), donc nous avons décidé de ne pas y aller ; nous irons plutôt à Himeji, là-bas les châteaux sont vraiment d'époque. Avoir pu admirer Ôsaka Jô de l'extérieur c'est déjà bien.
Nous sommes repartis pour aller visiter Shitennôji, au sud de Ôsaka. Petit coup de métro. Une fois sorti, c'est toujours la galère pour savoir dans quel sens partir. Nous galérions donc, cherchions des cartes, cherchions sur le GPS de la tablette... et finalement, dans mon dos j'entends "Can I help you ?", je me retourne, une gentille japonaise m'avait adressé la parole. En japonais, je lui réponds donc que nous cherchons le temple ; elles sont 3, et elles vont dans cette direction, elles nous proposent donc gentiment de nous y accompagner. Super ! C'est là qu'on voit combien les japonais sont sympathiques... ça n'est pas la 1ère fois que ça arrive, je ne pense pas qu'en France, un français observant un japonais galérer et chercher quelque chose sur une carte aille le voir et lui demande en anglais s'il peut l'aider. Vous pensez, vous ? Nous avons donc bien pu nous entraîner à notre japonais en plus en papotant avec elles. Ce sont 3 dames d'une soixantaine d'années environ, et elles se réunissent une fois par mois pour parler anglais, je trouve ça vraiment super ! Du coup, on a papoté japonais et anglais. Puis nous sommes arrivés à bon port, et ce furent les adieux. J'en garderai longtemps un bon souvenir :)
Shitennôji. Le Lonely Planet nous le décrit comme n'étant pas exceptionnel, et pourtant je l'ai trouvé magnifique. En fait, le bâtiment principal, ou la tour qui s'élève, est situé au centre d'une grande enceinte, tout de rouge colorée. A l'intérieur, on retrouve bien sûr de multiples temples. Nous avons de la chance d'après les japonaises car demain, commence la matsuri (fête) pendant 1 semaine, et donc le temple sera blindé de monde. Là, il n'y a pas grand monde qui visite, mais les gens s'activent pour préparer la future matsuri, et donc mettre les étalages. Nous avons fait le tour, et c'était fort agréable. Nous avons aussi goûté un "White Soda" par "Suntory", on était sceptique, mais c'est super bon ! Ça a le goût de... hum, je sais pas trop comment dire, un peu comme un bonbon, c'est rafraîchissant et sucré aussi, c'est super bon. Essayez si vous allez au Japon !
Ensuite, nous avons cherché le quartier nommé "Shinsekai". Nous l'avons trouvé grâce à sa vieille tour. C'est marrant, car là-bas, on dirait les rues de Dotombori, mais en vide. Il y avait beaucoup de boutiques fermées, tout semblait plus vieux. Dans le Lonely Planet, ils le décrivent comme étant un quartier oublié, avec des pachinko et des théâtres d'un autre âge ; c'est un peu ça. Il y a très peu de monde qui se balade, c'est très calme comparé à Dotombori et au centre actuel de Ôsaka. Pourtant, à l'époque, Shinsekai était tout aussi important, mais la ville a changé. C'était intéressant !
Allez, maintenant direction Den Den Town, ou la ville de l'électronique ! On reste bien dans Ôsaka, mais il s'agit d'un pan de quartier dans lequel on trouve tout ce qu'on veut en matière d'électronique : consoles, télés, portables, jeux vidéos... tout, tout, tout. Nous sommes entrés dans une boutique à l'intérieur de laquelle on trouvait des centaines de vieux jeux et des vieilles consoles : nintendo super nes, megadrive, saturne, dreamcast... et les jeux à un prix ridicule. On a vu quelques étrangers faire leurs emplettes ;) C'est populaire. On reviendra aussi ^^ On trouve beaucoup de jeux pas chers, d'occasions, consoles d'occasion aussi, ça vaut vraiment le coup. Puis nous sommes allés dans un immeuble de mangas : 6 (ou 7 ? Je n'ai plus compté à la fin ^^). Oui, tant d'étages consacrés aux mangas, et un étage entier consacré aux goodies. C'est dur de résister ! Mais il n'y avait pas mes mangas favoris, alors je n'ai pas pris ^^ On y trouvait même des cosplays et des perruques. C'est un immeuble de bonheur ! Ahhh, à Ôsaka, je me sens comme une gamine ! J'aime vraiment cette ville.
Puis direction Shinsaibashi : LA galerie couverte spéciale shopping par excellence ; finalement, on aura pas fait de shopping, juste une looonngue marche tout le long de la galerie (oui, vraiment immensément longue). Et là, on sentait que la nuit tombait sur Ôsaka, et que la ville s'ouvrait sur un nouveau monde : un monde complétement fou. La folie furieuse. C'est ça, les soirs en ville. Un peu comme à New York, et puis tout ferme tard ici aussi (pas si tard qu'à NY quand même). Boutiques de fringues, goodies, restaurants, boutique pour chiens, pachinko, salles d'arcades... tout y passe. Je n'ai pas trouvé ma boutique spéciales Lolita où j'avais trouvé ma belle robe :P
La sortie de Shinsaibashi donne directement sur le fameux pont. Ce soir, il était vraiment blindé. Une chorale chantait sur le côté gauche, c'était rigolo ! On y trouve aussi tous les p'tits jeunes super "design" (enfin... ça dépend pour qui !), avec leurs cheveux teints en orange et bien coiffés, et leurs costards, on ne sait pas trop s'il s'agit de hosts ou juste de jeunes hommes qui cherchent à attirer les gens dans les restos. Mais à partir d'une certaine heure, y'en a de plus en plus, et dans les rues aussi. Nous avons marché un peu dans la ruelle de Dotombori, avant de chercher à manger, et de faire 2 fois l'aller-retour de Shinsaibashi, pour finalement manger sur Dotombori dans un resto de sushis tournant !! Bien sûr, encore une fois, c'était excellent. Le tout pour pas cher, comme d'hab ! Nous avons terminé sur une bonne crêpe de Ojisan Crepe (= les crêpes de tonton), pour tester ! Ben wé, là-bas ils font des "ice crepes", alors on se demandait ce que c'était ! En fait, à l'intérieur, ils mettent une boule de glace ! Excellent sérieux. J'ai pris une crêpe chocolat, banane, et glace chocolat, + chantilly = TROP BON ! Et Edouard a pris glace chocolat + amandes + chantilly = TROP BON aussi ! Ils ont repris notre concept français à la perfection :) Et la crêpe, pas plus chère que chez nous ;)
Bon. On commençait à fatiguer là. Je voulais qu'on aille se prendre aux purikura (= machines à photos) mais nous avons filé à l'Amerika Mura, puis à Umeda, pensant en trouver là-bas. Amerika Mura, c'est un quartier de jeunes, animé la nuit, avec une place sur laquelle les jeunes un peu extravagants sortent ; on entend venant d'une boutique du rap, et d'une autre du rock ; on trouve tout plein de boutiques de vêtements à l'américaine, tout est un peu foufou, c'est très sympa, avec la statue de la liberté éclairée qui surplombe le quartier. A Umeda, c'est rigolo, y'avait plein de jeunes qui chantaient, jouaient de la guitare... Edouard a donné un peu de sous à un SDF japonais aussi, BA de la journée ;) Nous sommes allés jusqu'à la Umeda Sky Tower, mais nous ne sommes pas montés dedans (pas d'intérêt particulier à payer pour aller voir la vue en haut d'une tour - selon nous). Nous avons un peu fait le tour, mais la fatigue prenait le dessus. Nous avons donc repris le JR pour rentrer à la maison. Et voilà, une journée fatigante, mais quelle journée ! J'aime toujours autant Ôsaka, j'ai déjà hâte d'y retourner, et j'espère, la prochaine fois, pouvoir aller à Minô aussi et revoir mon université :)
Sinon, today rien de spécial ; Edouard a ouvert son compte en banque, il a testé une autre banque, mais ils nous ont dit qu'on ne pouvait pas ouvrir de compte tant qu'on avait pas résidé 6 mois au Japon (un peu bizarre eux !), alors il a ouvert à la même banque que moi ; cette fois c'était plus rapide, nous sommes tombés sur une dame beaucoup moins co*** que la dernière fois. Donc tout est bon ! Nous sommes aussi allés à "Hello Work", c'est le pôle emploi japonais en fait. Ben en France, on devrait prendre exemple sur eux, sérieux ! J'ai été fière de mes échanges en japonais avec les dames qui m'ont accueillie ! Je pense que je progresse, mine de rien. J'ai donc été accueillie à l'accueil, on m'a demandé ma carte de résident, et on m'a expliqué qu'il fallait que je remplisse un papier ; ce que j'ai fais, puis j'ai pris un ticket ; 1 minute après, j'ai été reçue par une autre dame : elle a créé mon dossier, m'a demandé plusieurs infos (mon travail en France, les langues dans lesquelles je peux converser, mon niveau en japonais, ce que je recherche, quels horaires, si j'ai déjà bossé au Japon, le salaire que je veux, le nombre d'heures de travail par jour...). Une fois cela fait (et tout ça en japonais messieurs dames !), elle m'a montré comment faire : en fait, on fait tout ensemble ! Elle a ouvert sur l'ordi le site, et elle m'a fait une recherche, on est tombé sur une annonce de vendeur chez PAUL (oui oui notre enseigne Paul en France !) ! Génial. Mais j'avais pas pris mon passeport, donc elle m'a dit que je revienne avec mon passeport, et ainsi je pourrais postuler. Donc en gros, je n'ai qu'à prendre un ticket, attendre mon tour, et faire les démarches avec la dame/le monsieur ! C'est juste génial. Fini la galère, les journées passées derrière l'ordi à essayer de traduire les sites, savoir si je peux postuler ou pas, attendre les mails...
Voilou ! Sinon, retournez dans le dossier des photos, car j'ai rajouté des liens de photos (notamment Higashi Honganji et Fushimi), et je vais de ce pas rajouter toutes les photos de Ôsaka ; les photos de Nishi Honganji suivront aussi bientôt, ainsi que les photos du Tôji à Kyôto.
Bon visionnage !
Et pour finir, la détente du jour, les enseignes japonaises en français fou :
- Pâtisserie Livrer Joie (ça pourrait être bien si ça n'était pas grammaticalement faux ^^)
- Châteraisé (ça ne veut rien dire ! Magasin de "sweets & gifts")
- Amphi Deux (et le n°1 il est où ?? Marque de sous-vêtements)
- Les gâteaux de Surprise ; La pâtisserie des frères BROTHERS (les frères frères... donc...)
- Café de Clever (non, pas très intelligent tout ça)
- Grand Feuille (manque un E !)
- Belle Jouvence ; Vivant joie (moui...)
- Follie Follie (quelques fotes dortografes)
- Aimer Feel (quand français et anglais se retrouvent au Japon...)
- Pierrot de Pierrot ; Crépes de Cocorico ; La Maison de la Tarte pour Gourmets (je crois bien que celle-là c'est ma préférée !!)
- Jé Chichi (drôle de nom pour une marque de vêtements !! hihi)
Hier, nous avons pris la journée entière pour se faire une petite virée à Ôsaka. C'est ce qu'il faut au minimum pour avoir le temps de visiter tout ce qu'il y a d'intéressant là-bas. Et oui, Ôsaka est une grande ville, et comparé à elle Kyôto c'est petit.
Départ de bonne heure pour y être assez tôt. Nous avons pris le JR (Japan Railway) jusqu'à la gare centrale de Kyôto, puis une correspondance JR express jusqu'à Ôsaka Umeda. Il nous a fallu environ 1h pour y aller. Pas de chance, tout le long du trajet nous avons dû rester debout car il n'y avait plus de places assises !
A Umeda, nous avons commencé par chercher le Pokemon Center : à Tôkyô, il est gigantesque ; ici, il nous a fallu aller au 13 étage du Daimaru (grand immeuble que l'on trouve dans toutes les villes, à l'intérieur duquel on trouve des boutiques de fringues, des resto', parfois les sorties de métro...) : fort heureusement, il est possible de prendre escalator ou ascenseur pour monter ces 13 étages ;) Nous avons été un peu déçu, d'abord parce que le Pokemon Center ne correspond pas à l'étage entier (ben oui, on s'attend à un truc énorme, et y'a des rayons jouets...) ; ensuite, parce qu'on s'attendait à ce qu'il n'y ait que ça justement.
Sur la photo, on voit une petite partie du magasin. On y trouve de tout : des pochettes, des cahiers, des stylos, des Pokeball (avec des Pokemon aléatoires dedans, trooop bien !), des peluches, des porte-clés, des jeux, des livres, des chaussettes, des T-Shirt, des casquettes, des jouets, des puzzles... bref, tout ce dont vous rêvez ! Vous pouvez même vous déguiser en Sacha si vous le désirez. On ne sait plus où donner de la tête, ni quoi acheter ! Edouard aura été sage et n'aura acheté qu'une pochette Pikachu et un porte-clé Pikachu déguisé en samurai du Shinsengumi ! Mais... Nous reviendrons... "Pour vous jouer de mauvais tours !" XD
Nous sommes ensuite redescendus pour chercher les billets de métro, et nous avons pris une carte à la journée (possibilité d'utiliser tous les métros, le new tram et tous les bus du matin au soir pour 6€). Et direction Namba, yeaahh ! C'est que les souvenirs reviennent pour moi, tous ces bons moments passés il y a 4 ans :) Mes amis de l'époque me manquent, j'aurais aimé repartager cette journée avec eux.
Nous avons marché dans l'allée couverte de Ebisu, c'était déjà animé. Puis nous sommes arrivés sur l'allée découverte de Dotombori, l'allée principale, une des plus connues d'Ôsaka certainement, avec ses gros crabes qui bougent en haut des restaurants. Nous sommes allés sur le fameux pont, pourquoi est-il si apprécié je ne sais pas ; en tout cas, les grands immeubles l'entourant avec leurs pubs gigantesques ça m'impressionnera toujours. Voilà, sur l'image un beau gosse japonais qui présente je sais pas trop quoi ! Immense. A droite y'avait une pub pour H&M tout aussi immense. Si cette pub vous donne envie d'acheter ce je-ne-sais quoi, c'est que ça marche ;) Bref, ici, tout le monde prend la pose sur la gauche du pont, avec en arrière-plan le mec coloré qui court (à voir dans les photos), en posant à la japonaise bien sûr (les deux mains levés en signe de la victoire), ou en levant les bras au ciel comme le mec coloré qui court en arrière-plan. A notre passage, ça n'était pas trop bondé (si si, sur la photo on voit qu'il n'y a pas grand monde), mais le soir Ôsaka se transforme en un autre monde... Vous verrez.
Il était presque l'heure de manger. Nous avons donc sorti notre fameux Lonely Planet, et nous sommes partis à la recherche d'un fameux restaurant de Okonomiyaki (des sortes de galettes japonaises, à base d'une pâte et d'oeufs, avec de la laitue et autres légumes, et dans laquelle on met des crevettes, boeuf, porc, poulpe ou autre... et par-dessus lequel on met une sauce, de la mayonnaise et de la bonite séchée), mais pas de chance il était fermé. Nous sommes donc allés à la recherche d'un autre. Nous nous sommes installés autour d'une table au milieu de laquelle se trouvait une plaque chauffante, nous avons commandé nos okonomiyaki ; une fois prêts, la serveuse nous a déposé les galettes sur la table chauffante afin que cela reste chaud ; il ne reste plus qu'à découper, et déguster. J'ai entendu un japonais à une table derrière expliquer à des étrangers qu'il s'agissait d'une "pizza japonaise" ; on peut voir ça comme ça.
Une fois repus, nous sommes partis à la recherche du fameux Château d'Ôsaka. Le métro là-bas... C'est carrément l'enfer. Bondé tout le temps... Ça pue (comparé à Kyôto où ça sent super bon), et la clim marche moins bien. Un peu la galère, enfin surtout désagréable (sûrement mieux qu'à Paris cela-dit). Nous avons marché jusqu'à Ôsaka Jô. C'est marrant, il est situé au nord, donc dans le quartier des affaires ; les bâtiments sont immenses, certains ne sont qu'en vitres, c'est vraiment impressionnant ; puis d'un coup, on arrive au château, et là on a l'impression de changer de monde à nouveau. Par contre, ce qui est dommage c'est que du coup sur les points de vue, ben on a la ville, les grands bâtiments... et je trouve que le jardin entourant le château n'est pas exceptionnel, loin de là. C'est immense, mais pas super beau. On s'y perdrait cela dit. Et c'est tellement touristique que même fin septembre, hors saison, il y a tout plein de monde, des groupes et tout... Nous avons pu voir un vrai doji aussi, sûrement d'époque, dans lequel on peut s'exercer au judo, kendo et un autre art martial dont je ne me souviens plus le nom. Ainsi que de beaux petits sanctuaires. Le château est tout de même magnifique, mais il est décevant de savoir qu'il fut détruit et donc reconstruit en béton en 1931. Il n'est donc plus d'époque, bien que la reconstitution se soit faite à l'original. Ce bâtiment aura, dans l'histoire, été détruit 2 fois. Heureusement qu'il a survécu à la 2ème guerre mondiale, car comme on dit "jamais 2 sans 3" ! Pour le visiter cependant, il faut payer. A l'intérieur apparemment il y a des choses anciennes, et en haut une belle vue de la ville (enfin, belle... je ne sais pas), donc nous avons décidé de ne pas y aller ; nous irons plutôt à Himeji, là-bas les châteaux sont vraiment d'époque. Avoir pu admirer Ôsaka Jô de l'extérieur c'est déjà bien.
Nous sommes repartis pour aller visiter Shitennôji, au sud de Ôsaka. Petit coup de métro. Une fois sorti, c'est toujours la galère pour savoir dans quel sens partir. Nous galérions donc, cherchions des cartes, cherchions sur le GPS de la tablette... et finalement, dans mon dos j'entends "Can I help you ?", je me retourne, une gentille japonaise m'avait adressé la parole. En japonais, je lui réponds donc que nous cherchons le temple ; elles sont 3, et elles vont dans cette direction, elles nous proposent donc gentiment de nous y accompagner. Super ! C'est là qu'on voit combien les japonais sont sympathiques... ça n'est pas la 1ère fois que ça arrive, je ne pense pas qu'en France, un français observant un japonais galérer et chercher quelque chose sur une carte aille le voir et lui demande en anglais s'il peut l'aider. Vous pensez, vous ? Nous avons donc bien pu nous entraîner à notre japonais en plus en papotant avec elles. Ce sont 3 dames d'une soixantaine d'années environ, et elles se réunissent une fois par mois pour parler anglais, je trouve ça vraiment super ! Du coup, on a papoté japonais et anglais. Puis nous sommes arrivés à bon port, et ce furent les adieux. J'en garderai longtemps un bon souvenir :)
Shitennôji. Le Lonely Planet nous le décrit comme n'étant pas exceptionnel, et pourtant je l'ai trouvé magnifique. En fait, le bâtiment principal, ou la tour qui s'élève, est situé au centre d'une grande enceinte, tout de rouge colorée. A l'intérieur, on retrouve bien sûr de multiples temples. Nous avons de la chance d'après les japonaises car demain, commence la matsuri (fête) pendant 1 semaine, et donc le temple sera blindé de monde. Là, il n'y a pas grand monde qui visite, mais les gens s'activent pour préparer la future matsuri, et donc mettre les étalages. Nous avons fait le tour, et c'était fort agréable. Nous avons aussi goûté un "White Soda" par "Suntory", on était sceptique, mais c'est super bon ! Ça a le goût de... hum, je sais pas trop comment dire, un peu comme un bonbon, c'est rafraîchissant et sucré aussi, c'est super bon. Essayez si vous allez au Japon !
Ensuite, nous avons cherché le quartier nommé "Shinsekai". Nous l'avons trouvé grâce à sa vieille tour. C'est marrant, car là-bas, on dirait les rues de Dotombori, mais en vide. Il y avait beaucoup de boutiques fermées, tout semblait plus vieux. Dans le Lonely Planet, ils le décrivent comme étant un quartier oublié, avec des pachinko et des théâtres d'un autre âge ; c'est un peu ça. Il y a très peu de monde qui se balade, c'est très calme comparé à Dotombori et au centre actuel de Ôsaka. Pourtant, à l'époque, Shinsekai était tout aussi important, mais la ville a changé. C'était intéressant !
Allez, maintenant direction Den Den Town, ou la ville de l'électronique ! On reste bien dans Ôsaka, mais il s'agit d'un pan de quartier dans lequel on trouve tout ce qu'on veut en matière d'électronique : consoles, télés, portables, jeux vidéos... tout, tout, tout. Nous sommes entrés dans une boutique à l'intérieur de laquelle on trouvait des centaines de vieux jeux et des vieilles consoles : nintendo super nes, megadrive, saturne, dreamcast... et les jeux à un prix ridicule. On a vu quelques étrangers faire leurs emplettes ;) C'est populaire. On reviendra aussi ^^ On trouve beaucoup de jeux pas chers, d'occasions, consoles d'occasion aussi, ça vaut vraiment le coup. Puis nous sommes allés dans un immeuble de mangas : 6 (ou 7 ? Je n'ai plus compté à la fin ^^). Oui, tant d'étages consacrés aux mangas, et un étage entier consacré aux goodies. C'est dur de résister ! Mais il n'y avait pas mes mangas favoris, alors je n'ai pas pris ^^ On y trouvait même des cosplays et des perruques. C'est un immeuble de bonheur ! Ahhh, à Ôsaka, je me sens comme une gamine ! J'aime vraiment cette ville.
Puis direction Shinsaibashi : LA galerie couverte spéciale shopping par excellence ; finalement, on aura pas fait de shopping, juste une looonngue marche tout le long de la galerie (oui, vraiment immensément longue). Et là, on sentait que la nuit tombait sur Ôsaka, et que la ville s'ouvrait sur un nouveau monde : un monde complétement fou. La folie furieuse. C'est ça, les soirs en ville. Un peu comme à New York, et puis tout ferme tard ici aussi (pas si tard qu'à NY quand même). Boutiques de fringues, goodies, restaurants, boutique pour chiens, pachinko, salles d'arcades... tout y passe. Je n'ai pas trouvé ma boutique spéciales Lolita où j'avais trouvé ma belle robe :P
La sortie de Shinsaibashi donne directement sur le fameux pont. Ce soir, il était vraiment blindé. Une chorale chantait sur le côté gauche, c'était rigolo ! On y trouve aussi tous les p'tits jeunes super "design" (enfin... ça dépend pour qui !), avec leurs cheveux teints en orange et bien coiffés, et leurs costards, on ne sait pas trop s'il s'agit de hosts ou juste de jeunes hommes qui cherchent à attirer les gens dans les restos. Mais à partir d'une certaine heure, y'en a de plus en plus, et dans les rues aussi. Nous avons marché un peu dans la ruelle de Dotombori, avant de chercher à manger, et de faire 2 fois l'aller-retour de Shinsaibashi, pour finalement manger sur Dotombori dans un resto de sushis tournant !! Bien sûr, encore une fois, c'était excellent. Le tout pour pas cher, comme d'hab ! Nous avons terminé sur une bonne crêpe de Ojisan Crepe (= les crêpes de tonton), pour tester ! Ben wé, là-bas ils font des "ice crepes", alors on se demandait ce que c'était ! En fait, à l'intérieur, ils mettent une boule de glace ! Excellent sérieux. J'ai pris une crêpe chocolat, banane, et glace chocolat, + chantilly = TROP BON ! Et Edouard a pris glace chocolat + amandes + chantilly = TROP BON aussi ! Ils ont repris notre concept français à la perfection :) Et la crêpe, pas plus chère que chez nous ;)
Bon. On commençait à fatiguer là. Je voulais qu'on aille se prendre aux purikura (= machines à photos) mais nous avons filé à l'Amerika Mura, puis à Umeda, pensant en trouver là-bas. Amerika Mura, c'est un quartier de jeunes, animé la nuit, avec une place sur laquelle les jeunes un peu extravagants sortent ; on entend venant d'une boutique du rap, et d'une autre du rock ; on trouve tout plein de boutiques de vêtements à l'américaine, tout est un peu foufou, c'est très sympa, avec la statue de la liberté éclairée qui surplombe le quartier. A Umeda, c'est rigolo, y'avait plein de jeunes qui chantaient, jouaient de la guitare... Edouard a donné un peu de sous à un SDF japonais aussi, BA de la journée ;) Nous sommes allés jusqu'à la Umeda Sky Tower, mais nous ne sommes pas montés dedans (pas d'intérêt particulier à payer pour aller voir la vue en haut d'une tour - selon nous). Nous avons un peu fait le tour, mais la fatigue prenait le dessus. Nous avons donc repris le JR pour rentrer à la maison. Et voilà, une journée fatigante, mais quelle journée ! J'aime toujours autant Ôsaka, j'ai déjà hâte d'y retourner, et j'espère, la prochaine fois, pouvoir aller à Minô aussi et revoir mon université :)
Sinon, today rien de spécial ; Edouard a ouvert son compte en banque, il a testé une autre banque, mais ils nous ont dit qu'on ne pouvait pas ouvrir de compte tant qu'on avait pas résidé 6 mois au Japon (un peu bizarre eux !), alors il a ouvert à la même banque que moi ; cette fois c'était plus rapide, nous sommes tombés sur une dame beaucoup moins co*** que la dernière fois. Donc tout est bon ! Nous sommes aussi allés à "Hello Work", c'est le pôle emploi japonais en fait. Ben en France, on devrait prendre exemple sur eux, sérieux ! J'ai été fière de mes échanges en japonais avec les dames qui m'ont accueillie ! Je pense que je progresse, mine de rien. J'ai donc été accueillie à l'accueil, on m'a demandé ma carte de résident, et on m'a expliqué qu'il fallait que je remplisse un papier ; ce que j'ai fais, puis j'ai pris un ticket ; 1 minute après, j'ai été reçue par une autre dame : elle a créé mon dossier, m'a demandé plusieurs infos (mon travail en France, les langues dans lesquelles je peux converser, mon niveau en japonais, ce que je recherche, quels horaires, si j'ai déjà bossé au Japon, le salaire que je veux, le nombre d'heures de travail par jour...). Une fois cela fait (et tout ça en japonais messieurs dames !), elle m'a montré comment faire : en fait, on fait tout ensemble ! Elle a ouvert sur l'ordi le site, et elle m'a fait une recherche, on est tombé sur une annonce de vendeur chez PAUL (oui oui notre enseigne Paul en France !) ! Génial. Mais j'avais pas pris mon passeport, donc elle m'a dit que je revienne avec mon passeport, et ainsi je pourrais postuler. Donc en gros, je n'ai qu'à prendre un ticket, attendre mon tour, et faire les démarches avec la dame/le monsieur ! C'est juste génial. Fini la galère, les journées passées derrière l'ordi à essayer de traduire les sites, savoir si je peux postuler ou pas, attendre les mails...
Voilou ! Sinon, retournez dans le dossier des photos, car j'ai rajouté des liens de photos (notamment Higashi Honganji et Fushimi), et je vais de ce pas rajouter toutes les photos de Ôsaka ; les photos de Nishi Honganji suivront aussi bientôt, ainsi que les photos du Tôji à Kyôto.
Bon visionnage !
Et pour finir, la détente du jour, les enseignes japonaises en français fou :
- Pâtisserie Livrer Joie (ça pourrait être bien si ça n'était pas grammaticalement faux ^^)
- Châteraisé (ça ne veut rien dire ! Magasin de "sweets & gifts")
- Amphi Deux (et le n°1 il est où ?? Marque de sous-vêtements)
- Les gâteaux de Surprise ; La pâtisserie des frères BROTHERS (les frères frères... donc...)
- Café de Clever (non, pas très intelligent tout ça)
- Grand Feuille (manque un E !)
- Belle Jouvence ; Vivant joie (moui...)
- Follie Follie (quelques fotes dortografes)
- Aimer Feel (quand français et anglais se retrouvent au Japon...)
- Pierrot de Pierrot ; Crépes de Cocorico ; La Maison de la Tarte pour Gourmets (je crois bien que celle-là c'est ma préférée !!)
- Jé Chichi (drôle de nom pour une marque de vêtements !! hihi)