Arashiyama : randonnée
10/12/2013
Il y a 2 semaines, nous avons fait une randonnée à Arashiyama. A l'ouest de Kyôto, ce fameux endroit connu notamment pour ses forêts de bambous, ses temples magnifiques et sa rivière que l'on peut admirer du fameux pont, mais aussi en la descendant depuis Kameoka en bateau typiquement japonais. Mais cette fois, c'était pour randonner, et pas faire le côté touristique du lieu. Un dimanche aux couleurs magnifique, fallait se douter qu'il y aurait du monde, m'enfin là on a été bluffé... On attendait pour prendre le train déjà blindé, et on a décidé de prendre le suivant. Oui, mais les japonais, attendre 10 minutes de plus, c'est pas leur truc : il leur fallait prendre celui-ci, sinon... ben 10 minutes en moins dans une journée libre quoi ! Donc ces fous se précipitaient, courraient, se ruaient dans le train déjà bondé, se serraient comme des sardines, se bousculaient, se frayaient des chemins entre les gens, tentaient de faire rentrer leurs valises en vain, s'amassaient devant les portes du train... J'ai jamais vu ça. Des dingues. Des fadas. Des fous furieux. Avec Edouard, on rigolait bien, mais on était content de pas être rentrés ! On a pris l'autre train et on a pu s'asseoir et ainsi éviter la foule nous compressant contre les parois du train. Franchement ! C'est pas possible ça.
On est arrivés à bon port, un monde fou... Mais fou ! On a pris les ruelles nous menant au chemin. On a décidé d'aller revoir ce magnifique jardin près d'un temple qu'on avait vu au début, en pensant qu'il devait être magnifique avec les couleurs des érables. On arrive, on nous demande un ticket. Hein ?? Un ticket ?? Ah ben oui c'est payant... Quoi ???!!! Mais y'a 2 mois c'était pas payant... Ben oui, ils profitent des couleurs pour se faire du fric parce que ça amène des touristes ! Incroyable. Ben non, t'auras pas notre argent. On est partis, non mais. Direction notre chemin de rando' !
Nous avons pris la petite route touristique, il y avait du monde pour aller dans les temples. Nous sommes passés près de l'un d'eux, il faut dire que rien que dans l'allée les couleurs étaient somptueuses ! Ça donnait envie d'y aller. Mais nous avons continué notre route jusqu'à la fameuse "Taki", c'est à dire cascade. Nous avons constaté, tout le long, que les feuilles d'érables colorées de rouge ne se retrouvaient quasiment que dans les temples. Un fait bien étrange, comme si le côté sacré des lieux entraient en jeu. Ou bien l'homme a planté des érables dans les temples... Enfin, ce côté sacré est plutôt une jolie vision des choses, comme si les bouddhas et les kami des temples et des sanctuaires faisaient pousser ces arbres aux couleurs délicieuses. Le début de la route fut longue : que de la route, et en montée. Pas le plus agréable. Arrivé tout en haut, nous avons eu une vue magnifique sur la rivière tout en bas avec un grand pont la traversant, la forêt autour et les couleurs se discernant au cœur de celle-ci ! Wow ! Ça donne envie d'y aller. Ben il ne fallut que quelques minutes de plus pour y parvenir : la route se mit à descendre et nous sommes arrivés à la rivière, nous avons emprunté, enfin, un petit chemin de terre tout le long. Nous sommes arrivés à une sorte de "plage" de galets, où plein d'enfants scouts avec des adultes avaient allumé un feu (car il faisait froid !) et pique-niquaient. Nous avions grand faim donc nous nous sommes aussi arrêtés là. Nous avons trouvé une grosse pierre sur la rivière et nous nous sommes assis là, la vue sur le pont, le soleil commençant déjà à décliner (même pas midi !) et donc illuminant le pont de ses rayons. Magnifique. Un délicieux p'tit pique-nique dans un superbe endroit ! La seule chose désolante : le précédent typhon a ravagé les lieux, et on voit encore les dégâts, dont les nombreux déchets trônant de part et d'autre de la rivière, emportés par le vent et les eaux, stagnant maintenant ici. Heureusement, au Japon, il existe beaucoup de groupes bénévoles pour nettoyer tout cela. J'aimerai bien y participer ! Mais je n'ai pas beaucoup de temps avec le travail.
Nous avons repris la route, traversant un petit pont de bois, puis longé la rivière pendant quelques kilomètres. On se serait un peu cru dans les gorges, avec toutes ces grosses pierres à enjamber, à grimper, puis hop petite descente... Et toujours la rivière à côté, que nous remontions. Avec de toutes petites cascades de temps en temps. C'était vraiment super agréable ! Beaucoup de gens pique-niquaient ici aussi, et nous avons croisé beaucoup de randonneur (le chemin étant d'ailleurs très peu large, il fallait à chaque fois s'arrêter pour laisser passer). En rando', on dit "konnichiwa" à tout le monde. On en a dit un sacré paquet du coup ! Nous arrivions bientôt à la cascade et là... Une vue sublime sur la rivière ! Un pont la traversant, les érables colorés au dessus sublissimes, et une petite construction de bois de l'autre côté pour se reposer, les rayons du soleil éclairant le lieu... Je vous met la photo, obligé. L'un de mes lieux préférés. Et enfin... la taki... Bon. Ben loin d'être exceptionnel ! Un tout petit truc tout le long de la rivière, de quoi, 1 mètre peut-être, joli, mais c'est tout. Là, un peu déçu ! Mais notre rando' ne fait que commencer alors.
Nous avons cherché le début de notre rando. Enfin, trouvé ! Un gros panneau indiquait "attention, l'ascension du sommet prend 5h, ne partez pas à la tombée de la nuit". Il était 12h30. Nous devrions arriver à bon port vers 5h30... Et ici il fait nuit à 5h, voir 4h en forêt. Que faire ? Y aller quand même ? Bah, allez, allons-y ! Nous avons commencé à grimper les marches, marches, marches... Infinies ! Rien que le début, c'était terrible. Nous étions loin d'être au bout de nos peines ! Notre carte de randonnée nous indiquait 2h de montée. Bon... Ben va falloir s'accrocher ! On s'est accroché, mais c'était vraiment balèze. Puis faut dire que les japonais adorent foutre des marches dans les rando' ! Ça rend la chose plus dure je trouve. Faut lever le pied et faire un sacré effort pour passer le cap. La montée faisait environ 900mètres de dénivelé. Et finalement, nous l'avons fait en 1h10 ! Alors, pas mal non ?! On a croisé beaucoup de monde redescendant, et quelques personnes montant. Ce qui m'a le plus surprit, c'est que les gens montaient aussi avec leurs enfants de... 5, 6, 7 ans !!!! Et eux ils cavalaient, pas de soucis Deux enfants cavalaient devant, le père derrière, et la mère loin derrière, la petite s'est arrêtée en criant "allez maman ! Tu viens ?!", ça m'a beaucoup fait rire ! A la première "étape", nous avons eu une vue splendide, avec des arbres d'une beauté sans nom. C'est là qu'on se dit "ben puré, on grimpe pas pour rien !", et là, pas besoin de payer pour voir ce spectacle à couper le souffle (c'est le cas de le dire en rando'). Un petit panneau indiquait qu'avant, ici il y avait une ruelle avec des boutiques. Quoi ??!! Et une photo. Ben c'est dur à croire. Il y avait de quoi se reposer, mais pas de pause pour nous : hop hop hop, on remonte sinon on se fatigue.
Un papi allait plus vite que nous. J'peux vous dire que ça dégoûte un peu ! La pêche le papi. Au Japon, y'a plein de personnes âgées qui randonnent. C'est cool je trouve ! On a aussi croisé des jeunes dont une fille en chaussures à talons !! Quoi ??!!! Elle est folle elle ! Une dingue. Et le pire, c'est que c'est pas la seule. Puis seconde étape. Toute petite pause histoire de reprendre le souffle. Ici, c'était une ancienne maison de thé, dont les ruines sont à peine visibles. Encore une fois, dur à croire. Il fait 12 degrés. Puis on monte, on monte, on monte... Jusqu'au sommet. Avant le sommet en haut, un petit sanctuaire. Trop mignon ! Mais laissé un peu à l'abandon... C'est dommage. Pourtant, tant de monde grimpe ici. Et la vue est magnifique, on voit la montagne en face sur laquelle on était, et la rivière et son pont aussi. Et enfin, le sommet le vrai. 2 chemins s'offrent à nous : le 1er menant au sanctuaire, y'en a encore pour 40 minutes de montée, et l'autre c'est la rando' qu'on a prévu de faire. Le sanctuaire tente mais... Il est 1h30 passé et on a encore beaucoup de chemin à faire. Ne tentons pas le diable et ne risquons pas de se retrouver dans la nuit en forêt, seuls sans rien. Nous avons pris à gauche. Haaa, la descente... Ben ça fait mal aux mollets tiens ! La montée, finalement, c'est pas si mal ;) Ah et j'ai oublié de vous dire qu'en montée, on avait des panneaux tous les kilomètres nous disant un p'tit quelque chose, et à un moment, y'en avait un marqué "Ganbare !" qui veut dire "Allez courage !". C'était motivant mine de rien, c'étaient les panneaux menant au sanctuaire, 40 panneaux au total, au début de la rando' le 1/40.
La descente fut un peu longue, pas désagréable, on glissait sur les feuilles jonchant le sol. Nous sommes ensuite arrivés dans le village de Mizuo. Ce village est connu des japonais du coin : c'est le village du Yuzu, c'est à dire citron. C'est ainsi que s'appelle le citron au Japon : Yuzu. Du coup, c'était vraiment beau : des arbres avec des Yuzu jaunes de partout, magnifique paysage ! Nous descendions dans les ruelles du village, pour aller à un sanctuaire ensuite. Edouard a testé un Yuzu, et il était super bon ! Miam miam. Nous avons à nouveau grimpé pour le sanctuaire... arg, arg, c'est dur ! Un petit sanctuaire dédié à un empereur de l'ère Taisho si mes souvenirs sont bons, assez petit et super mignon. On s'est reposés un peu là. Puis on a repris la route. On a cueilli 3 yuzu sur un arbre. Puis on est descendus, et on a quitté le super mignon petit village. On s'est retrouvés sur la route mais on l'a vite quittée pour un petit chemin longeant les champs de citronniers, trop joli. On se croyait en France, dans la campagne quand on longe les champs de cerisiers ou bien les champs de vaches. Trop agréable ! Puis passage dans la forêt pendant un petit moment. Jusqu'à retrouver la route, mince dommage ! Nous avons traversé un grand pont avec une vue magnifique sur la forêt. Et la gare de train se trouvait là. On avait hésité à continuer jusqu'à la prochaine, mais finalement la fatigue pointant le bout de son nez ainsi que l'heure tardive, nous avons pris le train ici. Et cela nous a offert une superbe vue sur les montagnes d'Arashiyama, sur l'endroit d'où nous venions, les arbres colorés perdus dans la forêt, et la rivière. Nous avons même vu des bateaux descendre la rivière, c'était trop beau ! Notre train est arrivé, nous avons enfin pu poser nos jambes douloureuses, et rentrer... Ahhh. Quelle magnifique journée. Gravée dans ma mémoire. J'ai juste adoré. J'espère que vous apprécierez les photos et le récit.
A bientôt !
Pour voir l'intégralité des photos : ICI
Il y a 2 semaines, nous avons fait une randonnée à Arashiyama. A l'ouest de Kyôto, ce fameux endroit connu notamment pour ses forêts de bambous, ses temples magnifiques et sa rivière que l'on peut admirer du fameux pont, mais aussi en la descendant depuis Kameoka en bateau typiquement japonais. Mais cette fois, c'était pour randonner, et pas faire le côté touristique du lieu. Un dimanche aux couleurs magnifique, fallait se douter qu'il y aurait du monde, m'enfin là on a été bluffé... On attendait pour prendre le train déjà blindé, et on a décidé de prendre le suivant. Oui, mais les japonais, attendre 10 minutes de plus, c'est pas leur truc : il leur fallait prendre celui-ci, sinon... ben 10 minutes en moins dans une journée libre quoi ! Donc ces fous se précipitaient, courraient, se ruaient dans le train déjà bondé, se serraient comme des sardines, se bousculaient, se frayaient des chemins entre les gens, tentaient de faire rentrer leurs valises en vain, s'amassaient devant les portes du train... J'ai jamais vu ça. Des dingues. Des fadas. Des fous furieux. Avec Edouard, on rigolait bien, mais on était content de pas être rentrés ! On a pris l'autre train et on a pu s'asseoir et ainsi éviter la foule nous compressant contre les parois du train. Franchement ! C'est pas possible ça.
On est arrivés à bon port, un monde fou... Mais fou ! On a pris les ruelles nous menant au chemin. On a décidé d'aller revoir ce magnifique jardin près d'un temple qu'on avait vu au début, en pensant qu'il devait être magnifique avec les couleurs des érables. On arrive, on nous demande un ticket. Hein ?? Un ticket ?? Ah ben oui c'est payant... Quoi ???!!! Mais y'a 2 mois c'était pas payant... Ben oui, ils profitent des couleurs pour se faire du fric parce que ça amène des touristes ! Incroyable. Ben non, t'auras pas notre argent. On est partis, non mais. Direction notre chemin de rando' !
Nous avons pris la petite route touristique, il y avait du monde pour aller dans les temples. Nous sommes passés près de l'un d'eux, il faut dire que rien que dans l'allée les couleurs étaient somptueuses ! Ça donnait envie d'y aller. Mais nous avons continué notre route jusqu'à la fameuse "Taki", c'est à dire cascade. Nous avons constaté, tout le long, que les feuilles d'érables colorées de rouge ne se retrouvaient quasiment que dans les temples. Un fait bien étrange, comme si le côté sacré des lieux entraient en jeu. Ou bien l'homme a planté des érables dans les temples... Enfin, ce côté sacré est plutôt une jolie vision des choses, comme si les bouddhas et les kami des temples et des sanctuaires faisaient pousser ces arbres aux couleurs délicieuses. Le début de la route fut longue : que de la route, et en montée. Pas le plus agréable. Arrivé tout en haut, nous avons eu une vue magnifique sur la rivière tout en bas avec un grand pont la traversant, la forêt autour et les couleurs se discernant au cœur de celle-ci ! Wow ! Ça donne envie d'y aller. Ben il ne fallut que quelques minutes de plus pour y parvenir : la route se mit à descendre et nous sommes arrivés à la rivière, nous avons emprunté, enfin, un petit chemin de terre tout le long. Nous sommes arrivés à une sorte de "plage" de galets, où plein d'enfants scouts avec des adultes avaient allumé un feu (car il faisait froid !) et pique-niquaient. Nous avions grand faim donc nous nous sommes aussi arrêtés là. Nous avons trouvé une grosse pierre sur la rivière et nous nous sommes assis là, la vue sur le pont, le soleil commençant déjà à décliner (même pas midi !) et donc illuminant le pont de ses rayons. Magnifique. Un délicieux p'tit pique-nique dans un superbe endroit ! La seule chose désolante : le précédent typhon a ravagé les lieux, et on voit encore les dégâts, dont les nombreux déchets trônant de part et d'autre de la rivière, emportés par le vent et les eaux, stagnant maintenant ici. Heureusement, au Japon, il existe beaucoup de groupes bénévoles pour nettoyer tout cela. J'aimerai bien y participer ! Mais je n'ai pas beaucoup de temps avec le travail.
Nous avons repris la route, traversant un petit pont de bois, puis longé la rivière pendant quelques kilomètres. On se serait un peu cru dans les gorges, avec toutes ces grosses pierres à enjamber, à grimper, puis hop petite descente... Et toujours la rivière à côté, que nous remontions. Avec de toutes petites cascades de temps en temps. C'était vraiment super agréable ! Beaucoup de gens pique-niquaient ici aussi, et nous avons croisé beaucoup de randonneur (le chemin étant d'ailleurs très peu large, il fallait à chaque fois s'arrêter pour laisser passer). En rando', on dit "konnichiwa" à tout le monde. On en a dit un sacré paquet du coup ! Nous arrivions bientôt à la cascade et là... Une vue sublime sur la rivière ! Un pont la traversant, les érables colorés au dessus sublissimes, et une petite construction de bois de l'autre côté pour se reposer, les rayons du soleil éclairant le lieu... Je vous met la photo, obligé. L'un de mes lieux préférés. Et enfin... la taki... Bon. Ben loin d'être exceptionnel ! Un tout petit truc tout le long de la rivière, de quoi, 1 mètre peut-être, joli, mais c'est tout. Là, un peu déçu ! Mais notre rando' ne fait que commencer alors.
Nous avons cherché le début de notre rando. Enfin, trouvé ! Un gros panneau indiquait "attention, l'ascension du sommet prend 5h, ne partez pas à la tombée de la nuit". Il était 12h30. Nous devrions arriver à bon port vers 5h30... Et ici il fait nuit à 5h, voir 4h en forêt. Que faire ? Y aller quand même ? Bah, allez, allons-y ! Nous avons commencé à grimper les marches, marches, marches... Infinies ! Rien que le début, c'était terrible. Nous étions loin d'être au bout de nos peines ! Notre carte de randonnée nous indiquait 2h de montée. Bon... Ben va falloir s'accrocher ! On s'est accroché, mais c'était vraiment balèze. Puis faut dire que les japonais adorent foutre des marches dans les rando' ! Ça rend la chose plus dure je trouve. Faut lever le pied et faire un sacré effort pour passer le cap. La montée faisait environ 900mètres de dénivelé. Et finalement, nous l'avons fait en 1h10 ! Alors, pas mal non ?! On a croisé beaucoup de monde redescendant, et quelques personnes montant. Ce qui m'a le plus surprit, c'est que les gens montaient aussi avec leurs enfants de... 5, 6, 7 ans !!!! Et eux ils cavalaient, pas de soucis Deux enfants cavalaient devant, le père derrière, et la mère loin derrière, la petite s'est arrêtée en criant "allez maman ! Tu viens ?!", ça m'a beaucoup fait rire ! A la première "étape", nous avons eu une vue splendide, avec des arbres d'une beauté sans nom. C'est là qu'on se dit "ben puré, on grimpe pas pour rien !", et là, pas besoin de payer pour voir ce spectacle à couper le souffle (c'est le cas de le dire en rando'). Un petit panneau indiquait qu'avant, ici il y avait une ruelle avec des boutiques. Quoi ??!! Et une photo. Ben c'est dur à croire. Il y avait de quoi se reposer, mais pas de pause pour nous : hop hop hop, on remonte sinon on se fatigue.
Un papi allait plus vite que nous. J'peux vous dire que ça dégoûte un peu ! La pêche le papi. Au Japon, y'a plein de personnes âgées qui randonnent. C'est cool je trouve ! On a aussi croisé des jeunes dont une fille en chaussures à talons !! Quoi ??!!! Elle est folle elle ! Une dingue. Et le pire, c'est que c'est pas la seule. Puis seconde étape. Toute petite pause histoire de reprendre le souffle. Ici, c'était une ancienne maison de thé, dont les ruines sont à peine visibles. Encore une fois, dur à croire. Il fait 12 degrés. Puis on monte, on monte, on monte... Jusqu'au sommet. Avant le sommet en haut, un petit sanctuaire. Trop mignon ! Mais laissé un peu à l'abandon... C'est dommage. Pourtant, tant de monde grimpe ici. Et la vue est magnifique, on voit la montagne en face sur laquelle on était, et la rivière et son pont aussi. Et enfin, le sommet le vrai. 2 chemins s'offrent à nous : le 1er menant au sanctuaire, y'en a encore pour 40 minutes de montée, et l'autre c'est la rando' qu'on a prévu de faire. Le sanctuaire tente mais... Il est 1h30 passé et on a encore beaucoup de chemin à faire. Ne tentons pas le diable et ne risquons pas de se retrouver dans la nuit en forêt, seuls sans rien. Nous avons pris à gauche. Haaa, la descente... Ben ça fait mal aux mollets tiens ! La montée, finalement, c'est pas si mal ;) Ah et j'ai oublié de vous dire qu'en montée, on avait des panneaux tous les kilomètres nous disant un p'tit quelque chose, et à un moment, y'en avait un marqué "Ganbare !" qui veut dire "Allez courage !". C'était motivant mine de rien, c'étaient les panneaux menant au sanctuaire, 40 panneaux au total, au début de la rando' le 1/40.
La descente fut un peu longue, pas désagréable, on glissait sur les feuilles jonchant le sol. Nous sommes ensuite arrivés dans le village de Mizuo. Ce village est connu des japonais du coin : c'est le village du Yuzu, c'est à dire citron. C'est ainsi que s'appelle le citron au Japon : Yuzu. Du coup, c'était vraiment beau : des arbres avec des Yuzu jaunes de partout, magnifique paysage ! Nous descendions dans les ruelles du village, pour aller à un sanctuaire ensuite. Edouard a testé un Yuzu, et il était super bon ! Miam miam. Nous avons à nouveau grimpé pour le sanctuaire... arg, arg, c'est dur ! Un petit sanctuaire dédié à un empereur de l'ère Taisho si mes souvenirs sont bons, assez petit et super mignon. On s'est reposés un peu là. Puis on a repris la route. On a cueilli 3 yuzu sur un arbre. Puis on est descendus, et on a quitté le super mignon petit village. On s'est retrouvés sur la route mais on l'a vite quittée pour un petit chemin longeant les champs de citronniers, trop joli. On se croyait en France, dans la campagne quand on longe les champs de cerisiers ou bien les champs de vaches. Trop agréable ! Puis passage dans la forêt pendant un petit moment. Jusqu'à retrouver la route, mince dommage ! Nous avons traversé un grand pont avec une vue magnifique sur la forêt. Et la gare de train se trouvait là. On avait hésité à continuer jusqu'à la prochaine, mais finalement la fatigue pointant le bout de son nez ainsi que l'heure tardive, nous avons pris le train ici. Et cela nous a offert une superbe vue sur les montagnes d'Arashiyama, sur l'endroit d'où nous venions, les arbres colorés perdus dans la forêt, et la rivière. Nous avons même vu des bateaux descendre la rivière, c'était trop beau ! Notre train est arrivé, nous avons enfin pu poser nos jambes douloureuses, et rentrer... Ahhh. Quelle magnifique journée. Gravée dans ma mémoire. J'ai juste adoré. J'espère que vous apprécierez les photos et le récit.
A bientôt !
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